Après s’être attaqué à la Réforme de la Santé, Barack Obama s’attaque maintenant aux Banques ainsi qu’aux puissants lobbys américains.
Alors que la Réforme de la Santé est plus que sensible depuis que les Démocrates ne possèdent plus que 59 sièges au Sénat au lieu des 60 requis, le Président américain s’attaque actuellement à la Réforme du secteur bancaire.
Les mesures engagées limitent le Trading sur Fonds propres, garantissant ainsi la solvabilité des Banques en cas de mauvais placements, interdisent la détention de Hedge funds et de fonds d’investissement par les Banques commerciales. Elles instaurent également de nouveaux plafonds d’engagements.
Il redéfinit le rôle des Banques pour une plus grande protection de leurs clients, du contribuable, et de l’Economie en général. Car il veut mettre les Banques américaines au service des américains.
Wall Street a très mal réagi à cet ensemble de mesures et vu les actions de ses Banques chuter, car le Trading sur Fonds propres est l’une de leurs activités les plus rémunératrices.
Joseph Stieglitz, prix Nobel d’économie applaudit des deux mains. Il préconise même d’étendre les mesures aux marchés dérivés, qui sont des produits permettant de s’assurer de défauts sur la dette ; ce qui avait mis au bord de la faillite de grands groupes d’assurance.
Dans la foulée, Barack Obama remet en question le puissant lobbying, si cher aux Américains, qui permet non seulement aux grands groupes financiers de financer la campagne électorale de leur candidat à la maison blanche, mais aussi de peser sur l’adoption des Lois au Sénat. Il s’oppose donc à la Cour Suprême qui avait levé les limites de financement des campagnes électorales par les entreprises. Car c’est grâce aux petits dons de l’ensemble des électeurs qu’Obama est arrivé à la Maison Blanche. [Contrairement au financement de la campagne d’Hilary Clinton]
Donc il attaque dans un communiqué:
« Il s’agit d’une victoire majeure pour les grandes compagnies pétrolières, les banques de Wall Street, les sociétés d’assurance maladie et tous les intérêts puissants qui œuvrent chaque jour à Washington pour retirer toute voix au peuple américain »
La plupart des Républicains sont ravis et font corps avec la Cour Suprême. Mais cette dernière a toutes les chances de devoir reculer car elle a fait fi du premier Amendement de la Constitution américaine qui prévoit depuis deux siècles de donner la Liberté d’expression au peuple.
Donc une année qui s’annonce chargée pour Barack Obama qui s’est déjà démarqué de son prédécesseur dans un comportement engagé face aux crises humanitaires majeures, comme celle qui a se déroule actuellement en République Haïtienne.
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