8 janvier 2012 7 08 /01 /janvier /2012 01:06

 

 

es blog de arrière plan pour blog 1

 

 

Alors que la désindustrialisation de la France s'accélère et que l'incivisme de certaines Grandes Entreprises Internationales françaises s'affirme, les hommes politiques semblent rechercher un équilibre mécanique entre importations et exportations.

Pendant que la Chine prévoit une augmentation de 10% de ses ventes dans le secteur automobile, ces mêmes entreprises françaises n’ont aucun état d’âme à offrir à l’Empire du milieu nos avancées technologiques les plus pointues dans le domaine de la recherche automobile ; alors que le yuan, sous-évalué, crée d’ores et déjà un véritable dumping de marchandises chinoises. Car ce sont bien des marchandises chinoises qu’ils  importent en France sous un label français ; marchandises manufacturées dans des conditions de travail extrêmes, parfois par des enfants, pour leur faible coût salarial. Donc un esclavage moderne dont bénéficient ces Groupes pour s’enrichir encore chaque jour davantage, avec ce qu'ils appellent flexibilité du coût du travail.

Un désert industriel crée ainsi en France par ces esclavagistes d’un nouvel ordre, qui agissent sans foi ni loi ; grâce aux groupes de pression actifs qui se chargent de défendre leurs intérêts auprès du législatif, si ce n’est directement auprès du Parlement Européen.

Un lobbying tout à fait lucratif. Ce qui ne les empêche point de se plaindre que le déficit de la croissance en France les empêche de réaliser les bénéfices auxquels ils auraient du s’attendre. Mais qui leur achèterait les biens qu’ils font fabriquer ailleurs à si bas coût ? Certainement pas les chômeurs français qu'ils créent chaque jour, ou encore ceux qui les fabriquent maintenant dans les pays émergents. Un marché d’un milliard d’individus disaient-ils, quand ils préconisaient par groupe de pression interposé l’entrée de la Chine dans l’OMC. Raisonnement absurde. Car, avec des salaires de misère, les travailleurs chinois peuvent, tout au plus, en profiter pour copier ces technologies, qui leur sont fournies sur un plateau d’argent, pour leur usage propre ;  une technologie que ni leurs avancées techniques, ni leur développement industriel, ni leur connaissance du marché n’auraient pu leur fournir.

Une technologie qu’ils peuvent exporter ensuite à leur propre compte en Afrique ou dans les autres pays de la BRIC. 

En outre ces Sociétés Internationales françaises, quelque soit leur domaine d'activité, sont des danseuses qui reviennentfort cher au contribuable hexagonal; faisant appel à l’impôt des ménages pour financer leurs erreurs de gestion ou leur manque à gagner. Tout en s’auto exonérant quand elles ont encore une quelconque activité résiduelle en France, pourquoi pas,des charges Patronales de Sécurité Sociales dues à une Caisse ; dontle déficit ne cesse de croître. Ce qui lui fait dérembourser chaque jour davantage les vrais  cotisants, qui voient en sus leurs Revenus amputés de taxe de solidarité CSG-RDS pour boucher les trous qui sont creusés par ce manque à percevoir.

Ces Grands Groupes français continuent en outre de bénéficier d’aides, de subventions et d’exonérations fiscales pour l’innovation. Circonstance aggravante, la plupart de ces grandes sociétés ne paient pas un sou d’impôt en France. Ce qui ne les empêche point de s’auto congratuler quand elles réalisent des bénéfices faramineux, et de délocaliser encore davantage pour distribuer des dividendes de plus en plus élevés à leurs actionnaires.

Les forcer à réinvestir en France, en créant des droits de douane dissuasifs pour leurs marchandises importées, serait un pas significatif pour la réindustrialisation du pays, et par la même pour le rééquilibrage de la balance commerciale française ;  comme Michel Rocard l’avait fait en son temps pour  les voitures et les produits japonais. Les Japonais ont bien compris que pour vendre en France il fallait fabriquer en France ; donc y créer des emplois et de la richesse. Aussi, aujourd’hui la Toyota Yaris est  usinée à Valenciennes et contribue,pleinement au PIB national français. En outre ces petites voitures, Made in France, augmentent notre chiffre d'Affaires à l'export. 

 

 Articles précédents :

 

 

Economie : Quelle balance commerciale pour la France en 2010/Projection 2030/France versus Allemagne

 

Economie : Balance commerciale de la France en 2010 et son évolution pour le premier trimestre 2011

 

 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

L' ESPRIT D'ACTU

Des analyses et des faits qui mettent en perspective  notre Monde tel qu'il se dessine et nous aident à nous projeter vers ce que nous en faisons pour demain

drapeau européen

Rechercher

Articles

 Economie, Social, Politique, Finance, , Education, Société, Culture, Nouvelles Technologies, Sport, Météo 

Archives