Au-delà des œuvres exposées c'est toute une culture, un courant, voir une transmutation artistique.
Et on peut voir Edvard Munch se détacher peu à peu des conventions de sa période sombre en s’attaquant aux couleurs, qu’il travaille en strates superposées, labourer la surface picturale ; anticipant un Art plus contemporain à l'intérieur de ses oeuvres ; en y transférant des photographies, des œuvres graphiques et même des films muets.
Il se détache de plus en plus de ses toiles antérieures ; transgressant les frontières entre les supports et les techniques ; quand il expose par exemple ses œuvres aux intempéries ; parfois 6 mois, ou même 2 ans. Celles qui survivaient à ce traitement pouvaient être vendues, mais toutes ne l'étaient pas. De plus, il choisissait ses clients. Car il considérait ses tableaux comme ses enfants. Donc les tableaux qu’il a gardés au Musée d'Oslo sont ceux dont il n'a pas jamais voulu se séparer.
Il est le lien, le chaînon manquant, dans l’histoire du modernisme, et se place à la jointure entre des peintres tels William Turner, Gustave Courbet et d’autres comme Pablo Picasso, Georges Braque, Jean Dubuffet ou Jackson Pollock.
Il dépasse et enfreint les interdits de son époque. Quand vous aurez fait le tour de l'exposition, vous y reviendrez certainement, car vous aurez tout regardé, mais certainement pas tout vu.
Mais vous pourrez emporter un peu d'Edvard Munch de la Pinacothèque de Paris soit sous forme d'un livre de 290 illustrations, relié broché, d'un prix conseillé de 45 euros, ou encore un album d'exposition de 64 pages, pour un prix de 9,50 euros
http://www.evene.fr/celebre/biographie/edvard-munch-5941.php
Culture : Edvard Munch en visite à la Pinacothèque de Paris