21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 00:12

Le 11 avril 2013 à 21h00 

Mise en scène de Gabriel Debray

 

Osmose,

Développement et Cultures

présente

 

Balades poétiques avec Amadou Gaye

 

 Amadou-Gaye.jpg

 

 

Paroles de Nègres

 

« Dire la poésie à ma façon après avoir oxygéné le verbe dans la nature, les parcs. Trouver le rythme, mon phrasé à moi après des heures de marche dynamique et rayonnante. Voilà mon secret pour rendre l’interprétation de ces poèmes vivante et émouvante. Ce ne sont plus des poèmes que je dis ce sont des mots que je fais claquer, des mots que je vais chanter. Je suis au service de cette littérature à part entière qui appartient désormais à la Grande Littérature de l’universel. »

 

— Amadou GAYE

 

Sur des textes de : Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Léon-Gontran Damas, Birago Diop, Roussan Camille, Jacques Roumain, David Diop, Paul Niger, Guy Tirolien, Jean Metellus, Langston Hughes, Francis Bébey

 

      Note d’Intention   

             D’Amadou GAYE

 

 

Tout seul sur scène avec ma voix, mon corps, pour dire ces poèmes, les faire vibrer, les rendre vivants. Donner à voir, à entendre, à sentir. Oxygéner le verbe, souffler les mots, transmettre au public la rage et la douceur qui se dégagent de ces poèmes.


Le mot nègre inquiète les blancs et peut faire peur à certains noirs. Cela vient du fait qu’il a été longtemps instrumentalisé politiquement. Pour ma part, je retiens le mouvement littéraire né à Paris dans les années 30 alors que les murs de France étaient recouverts des « rires BANANIA ». Paris où se rencontrèrent et discutèrent les étudiants noirs venus de partout : d’Afrique, des Grandes et Petites Antilles, de l’Amérique, de l’Océan indien. Paris où ces étudiants découvrirent leur négritude dont les chefs de file furent le martiniquais Aimé Césaire, le sénégalais Léopold Sédar Senghor et le guyanais Léon Gontran Damas. Ils font naître la poésie négro-africaine d’expression française. Et c’est une littérature à part entière. Belle, flamboyante, rayonnante de fierté retrouvée et gorgée de fraternité qui traverse toutes les frontières. Enfin, une littérature qui gagne à être connue et reconnue en France. C’est pourquoi en tant que comédien, j’exprime la voix de ces poètes.


Je termine en vous faisant déguster quelques phrases du poète Aimé Césaire :


« Ma négritude n’est ni une tour ni une cathédrale.

Elle plonge dans la chair rouge du sol.

Elle plonge dans la chair ardente du ciel.

[ … ] ce que je veux c’est pour la faim universelle, pour la soif universelle.

la sommer libre enfin de produire de son intimité close la succulence des fruits… »

Eia pour la vie

Eia pour la joie.


Locations Fnac - Carrefour – Géant 0 892 68 36 22 (0,34/min) -www.fnac.com

La reine blanche   2 bis passage ruelle paris 18 Résa : 01.40.05.06.96

M. La Chapelle (L12) www.reineblanche.comLe 11 avril 2013 à 21h00

 

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commentaires

C
<br /> La Négritude sont des paroles flamboyantes nous dit Aimé Césaire, elle doit-être aussi grimpante comme les hibiscus, portante comme les Alizés, inlassable à la lecture ou au regard comme les<br /> bougaiinvillées.<br /> <br /> <br /> C.Dutasta<br />
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