Alors que le Groupe Renault-Nissan se trouve en situation idéale pour récupérer des parts de marché, à la suite de diverses malfaçons de la part de ses concurrents directs,
Le Groupe PSA, lui, se prépare à investir 530 millions d’euros au Brésil en 2012, dans son usine de Porto Real, afin d’accompagner l’augmentation de ses ventes sur un marché très porteur.
Cela rassure sur la reprise de l’industrie automobile française, car on aurait pu craindre que seul un protectionnisme frileux puisse lui permettre encore de survivre.
En effet, les mesures récentes qui ont été prises pour la soutenir, telles que la diminution des taux d’intérêts des Banques, les aides de l’Etat ou les primes à la casse, auraient pu faire croire que notre Industrie automobile serait en sursis.
D’autant plus que ces mesures sont contraires, à l’article 107 du traité de Lisbonne :
« (…) incompatibles avec le marché intérieur (…) les aides accordées par les Etats (…) qui menacent de fausser la concurrence »
On pourrait aussi croire, si l’on tient compte des récents problèmes de la Grèce et du Portugal pour se maintenir dans les normes de la zone euro, sans oublier l’aide de l’Etat français à ses Banques, ou son soutient à son Industrie automobile, que ce Traité a été signé sans évaluer la réalité du fonctionnement de l’Europe, et sans tenir compte des intérêts et des droits fondamentaux des Etats membres.
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:C:2008:115:0047:0199:FR:PDF