9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 22:04

la bourse de paris


 


Des spéculateurs, à la suite d’un pari, avaient mis une première fois l’Islande en faillite, et ceci bien avant la crise financière qui l’avait frappée par la suite. Les Banques islandaises avait alors du leur salut à la solidarité des banquiers du Nord. Maintenant ils récidivent avec l’Euro.


 

Attisée par Pimco, un géant obligataire américain, une rumeur à été rependue à Wall Street, par deux hedge funds américains, prétendant que  certains pays d’Europe [La Grèce, le Portugal et l’Espagne] seraient dans l’incapacité de rembourser leurs dettes, et se trouveraient, par voie de conséquence, en faillite.  C’est ainsi que  la Grèce a vu son taux d’emprunt flamber, et doubler, si on le compare à la moyenne de ceux  appliqués aux pays émergents ; entraînant  l’Euro dans une chute injustifiée, par rapport au dollar. En effet, il fut quotté à 1,36 €  en début de semaine. Bien que la chute de l’Euro bénéficie aux exportations, une telle dérive ne peut être acceptée, car c’est toute la crédibilité de la zone euro qui peut être remise en question.


 

Afin de mettre fin à cette tentative de déstabilisation de la monnaie européenne, la France et l’Allemagne vont proposer une régulation plus stricte pour les produits dérivés dont les CDS [Crédit Default Swap] font partie, lors du sommet du 11 février 2010, réunissant les 27 pays de l’Union. Ces CDS, qui sont des assurances servant à  prémunir un prêteur d’un emprunteur défaillant, peuvent voir leur taux fluctuer indépendamment de la réalité du marché, par simple rumeur spéculative.


 

L’idée germe peu à peu, comme il l’a été évoqué le 6 février dernier au sommet du G7, au Canada, de faire payer aux banquiers leurs erreurs qui sont pour l’instant financées par les contribuables. Et lors de la réunion du  20 mai prochain, des propositions plus concrètes seront faites afin de réguler, de manière drastique, un marché financier de moins en moins fiable.



 

Parallèlement à cela, la Chine par un ajustement du yuan à un taux fluctuant très bas, difficilement justifiable par la situation économique du pays, mais grâce à des indicateurs de référence opaques ; a crée un véritable dumping dans les pays importateurs ; ce qui expliquerait en partie une balance commerciale excédentaire 196.1 billions de dollars en 2009. D’autant plus qu’avec un besoin d’emprunt quasiment nul, l’Empire du Milieu peut, au contraire, se permettre de stocker des devises afin de régler ses importations aux taux les plus avantageux du marché.   



Et  son GDP prévisionnel est le plus bas pour les années à venir :



General Government Debt to GDP (Tableau: source Newsweek)

 

  • COUNTRY
  • 2007
  • 2014
  • BRAZIL
  •   67%
  •   59%
  • CANADA
  •   64%
  •   69%
  • CHINA
  •   20%
  •   20%
  • FRANCE
  •   64%
  •   96%
  • GERMANY
  •   63%
  •   89%
  • INDIA
  •   81%
  •   79%
  • ITALY

104%

  • 129%
  • JAPAN
  • 188%
  • 246%
  • SOUTH KOREA
  •   30%
  •   35%
  • MEXICO
  •   38%
  •   44%
  • UNITED KINGDOM
  •   44%
  •   98%
  • UNITED STATES

  62%

108%

 

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