Entre les 25 milliards annoncés hier, et les 100 à 120 milliards d' aujourd’hui, qui lui seraient nécessaires pour survivre à la crise, nul ne sait exactement à ce jour les besoins réels de la Grèce.
Alors que les Grecs manifestent encore dans les rues contre les mesures d’austérité qui leur sont exigées par leur gouvernement; le remboursement probable de ces emprunts semble se baser d’avantage sur le vœu pieu d'une volonté de restructuration de l’économie grecque par ses dirigeants que sur une réalité avérée. Car c'est tout le système de fonctionnement de l’économie grecque qui devrait être totalement repensé et refondu avant tout nouvel emprunt.
En outre, cette faiblesse de la Grèce met en exergue des paramètres extérieurs, qui ne peuvent lui être imputables, tels la spéculation des marchés financiers américains ; paramètres non préhensiles par la zone euro. Et tout laisse à craindre que les manipulations des marchés utilisées hier, ne se refassent encore demain. Car pour l’instant la clé du problème ne semble pas avoir été trouvée. Autrement dit, une régulation plus vertueuse de ces marchés financiers américains et un système de notation purement européen.
Et il semblerait que l’on se trouve dans une situation telle ; comme si l’Europe se révélait impuissante à jouer le rôle qui aurait du être le sien vis-à-vis du Monde économique et financier ; se bornant à légiférer pour reporter sur ses États membres la rude loi des fluctuations des marchés extérieurs.
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