13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 22:18


drapeau européen

 
Comment en est-on arrivé là ?


La Grèce
aurait  falsifié ses comptes afin d'entrer dans la zone euro. De plus les Grecs ont habituellement deux et souvent trois emplois, mais un seul est déclaré. D’où la difficulté pour l’Etat de percevoir des impôts correspondant au Revenu national. 

Bref, la Grèce aurait tiré parti  des avantages de l’Union sans s’astreindre à ses contraintes.

 

 

Tous les voyants sont au rouge, bien que le pays ne puisse faire faillite car faisant partie de l’Union Européenne, qui fonctionne comme une holding. Et dans ce cas ce sont tous les Pays de la zone euro qui seront touchés ; dont l’Allemagne et la France ; ses plus gros créanciers.

 


Comme il n'est pas inclus dans les statuts de la BCE [Banque Centrale Européenne] qu'elle puisse prêter à un pays de L'Union ; afin de sauver la Grèce, le FMI, seul, pourait avancer les fonds nécessaires. Mais c'est toute l’Europe qui s’y oppose.  Car elle estime que cela équivaudrait à remplir une passoire. C'est pour cette raison que
lors de  la réunion des 27 qui s’est tenue le 11 février 2010 aucun pays européen n’a mis la main à la poche. Des récriminations se sont au contraire fait entendre. L’Espagne et l’Allemagne ont déjà repoussé jusqu’à 67 ans l’âge de la retraite. Et ces pays  sont peu enclins à aller jusqu’à  69 ans afin de payer le déficit la Grèce. L'Espagne est elle-même  très endettée. Donc la Grèce devra trouver les moyens de s’en sortir seule.


Dans l’ensemble des pays européens,  la limite du déficit public est fixé à 3%. Or le déficit de la Grèce correspond, en 2009, à  12.7% de son PIB ; soit 300 milliards d’euro.  Et, selon Newsweek, ce serait également  le pays le plus endetté du Monde vis-à-vis de la Chine.


Pour combler ce déficit et rembourser ses dettes la Grèce entrerait dans une période de vaches maigres. A moins de dévaluer l’euro qui est déjà en chute libre car à la séance du 12 février 2010 il était déjà descendu à 1,3532. Ce dont se réjouissent  les spéculateurs de Wall Street.


Partager cet article
Repost0

commentaires

L
<br /> Les autres pays refuseront de payer pour les grecs. Mais on a vu le zèle des dirigeants de l'Union Européenne qui ont affirmé vouloir tout faire en oeuvre pour aider la Grèce. Jadis, lorsque les<br /> Etats disposaient de leur propre monnaie, ils pouvaient dévaluer. Avec la monnaie unique, je ne sais pas...<br /> <br /> <br />
Répondre
M
<br /> Ils veulent apprendre aux Grecs à gérer leur pays tout simplement. Je ne sais si c'est trop tôt ou trop tard. Car les Grecs  (même dans les Agences de voyage) ont deux prix dans leurs<br /> commerces : l'un pour les Grecs et l'autre pour ceux qui ne possèdent pas de passeport grec. Il est grand temps qu'ils se réveillent, car s'ils veulent qu'on les aide il faut qu'il y ait<br /> réciprocité.<br /> Bien que l'euro soit une mauvaise raison pour les faire plonger. Car, en Europe, les commerçants de tous bords en ont profité pour faire flamber les prix.<br /> Donc une dévaluation de l'euro diminuerait la dette vis-à-vis de l'extérieur, boosterait les exportations et diminuerait par voie de conséquence le chômage .<br /> <br /> <br />

L' ESPRIT D'ACTU

Des analyses et des faits qui mettent en perspective  notre Monde tel qu'il se dessine et nous aident à nous projeter vers ce que nous en faisons pour demain

drapeau européen

Rechercher

Articles

 Economie, Social, Politique, Finance, , Education, Société, Culture, Nouvelles Technologies, Sport, Météo 

Archives