Les élections régionales ont démarré sur les chapeaux de roue, émaillées d’invectives et de coups en-dessous de la ceinture. Des plaintes ont été déposées, des jugements rendus et des condamnations faites.
Comme, cela a été le cas pour Axel Poniatowski, député et tête de liste UMP pour le Val d’Oise, qui a été condamné vendredi dernier à verser 10.000 euros à Michelle Sabban, vice-présidente du conseil régional d’Ile de France pour des propos diffamatoires, concernant des emplois fictifs.
Auparavant, Ali Soumaré, tête de liste PS, pour le Val d’Oise, avait été traité de délinquant multi récidiviste, par les maires UMP de Franconville et de Saint-Leu-la-Forêt, Francis Delattre et Sébastien Meurant.
Il a été prouvé par la suite, que c’était un homonyme et qu’il y avait erreur sur la personne. Ce qui a un peu déstabilisé la campagne de Valérie Pécresse, tête de liste UMP.
En réponse, l’Eurodéputé PS, Vincent Peillon a déterré un vieux dossier sur la jeunesse mouvementée de Patrick Devedjan et d’Alain Madelin, qui leur avait valu, en 1965, une condamnation en correctionnelle :
« (…) deux jeunes dévoyés en vacances à La Croix Valmer (…) avaient volé une Simca 1000, volé des moteurs de bateaux, avaient des papiers d’identité faux, des plaques d’immatriculation fausses, avaient avec un pistolet 6,35 et avaient fait courir la police »
Mais ce genre de dérapages n’est pas le privilège du microcosme parisien. Car le patron du Conseil Général de Charente-Maritime, rival UMP de Ségolène Royal, avait traité de « harkis » les ralliés du modem à la candidate du Poitou-Charentes, lors de la présentation des listes pour la campagne des régionales.
Tout semble prêter à croire que des arguments de campagne d' un " autre type" aient vu le jour et que le coup d’envoi soit donné pour les prochaines présidentielles.