24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 21:55

drapeau européen

 

Depuis son arrivée à la Maison Blanche le Président américain avait souhaité poursuivre avec l’Europe, les accords «  Swift  », mais en totale transparence.
Ces accords secrets permettaient aux américains d’avoir libre accès aux données bancaires européennes, afin de pouvoir cibler le financement  des mouvances terroristes en Europe. Cette coopération avait été mise en place après les attentats du 11 Septembre. Mais Barack Obama, en levant le secret sur ces accords secrets conclus avec l’Europe, a déclenché un phénomène de rétractation automatique de la part des Européens.
Ce n’est du en particulier à aucune  remise en question de leur volonté de lutte contre le terrorisme, ni même de la nécessité de ces accords.

Mais en Europe, les accords, financiers en particulier, n’incluent pas nécessairement la transparence. Par exemple, les chefs d’Etat européens ont beau clamer haut et fort que la transparence bancaire est le premier pas dans la lutte contre les niches fiscales. Lorsqu’un cadre de Banque suisse fournit des listes complètes de fraudeurs français, le dossier est annulé au nom d’intérêts autres.

Et, comme l’a fait remarquer la Grèce, l’endettement galopant des pays de la zone euro est du à la non transparence des comptes des différents Etats. Car aucun garde-fou n’a été mis en place, et chacun ignore le mode de fonctionnement de l’autre. Ainsi les pays du Sud de l’Europe, tels la Grèce, l’Espagne, l’Italie et la France ont un taux d’endettement dépassant ce qui est tolérable, simplement parce qu’aucun audit intra-européen ne contrôle leurs comptes respectifs ; et que chaque Etat entend rester maître du contrôle de sa comptabilité nationale. La seule limite restant le taux d’endettement, qui ne doit pas dépasser 3% du PIB. 

En France, c’est la Cour des Comptes qui vérifie et tire la sonnette d’alarme. Philippe Seguin, avant qu’il n’abandonne ses hautes fonctions, à son corps défendant, pourchassait toutes les incohérences de budget  et était garant de la cohérence des comptes de la nation. Mais cela était du à sa personnalité propre et à sa propre intégrité. Mais aucun carcan législatif européen ne l’y obligeait. Puisqu’ à l’intérieur de chaque Etat, l’exécutif peut toujours faire préssion et influer, ainsi, sur le mode de gestion des comptes de la Nation.


http://www.europaforum.public.lu/fr/actualites/2009/07/swift/index.html

http://www.touteleurope.fr/index.php?id=2778&cmd=FICHE&uid=4164&no_cache=1



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