Selon l’enquête annuelle du CPJ [Le comité de protection des journalistes], 71 journalistes auraient été tués en 2009, alors qu’ils essayaient d’exercer leur métier. Vingt trois en Philippines, neuf en Somalie, quatre en Iran, quatre au Pakistan, six au Mexique et tous les autres dans des circonstances non encore élucidés. Mais ce chiffre est en très net retrait par rapport aux années précédentes.
Les plus chanceux restent ceux qui sont torturés ou simplement emprisonnés.
Les pays les plus répressifs sont la Chine, l’Iran et Cuba.
La plupart de ces journalistes étaient des précaires, free-lances ou pigistes, car dans certains pays la tenue même d’un Journal peut mettre en danger de mort. Donc le m étier est exercé sous le manteau, et souvent avec un numérique, voir un téléphone portable en guise de caméra. C’est ainsi que parmi les 136 journalistes emprisonnés, 68 sont blogueurs et accusés de délit d’opinion et de communication d’informations non autorisées.
Mais de nombreux journalistes perdent également la vie quand ils sont en mission à l’étranger, afin de couvrir une guerre ou des évènements ; comme la journaliste canadienne Michelle Lang au Pakistan.
Le CPJ qui recueille les informations dans tous les pays où la liberté de la presse est menacée est une ONG américaine fondée en 1981, qui travaille conjointement avec l’Unesco et s’occupe des régions : Amériques, Asie, Moyen-Orient, Afrique et Europe et couvre 135 pays avec son bulletin semestriel « « Dangerous assignments ».
Sa mission :
· « Promouvoir et défendre le droit des journalistes à poursuivre leurs activités sans peur de représailles physiques ou juridiques.
· Défendre le droit universel des personnes à recevoir des informations libres de toute censure »