Le moral et la morale semblent être les schémas directeurs de cette coupe du Monde 2010. Elle relègue les prétentieux, les non motivés, les mal éduqués et donne leur chance aux jeunes nations dont l’enthousiasme et la fraîcheur nous offrent un spectacle enfin digne de ce nom.
Alors que les vieux pays fatigués, blasés du G8 sont sortis l’une après l’autre, tels l’Australie, la France, l’Italie ou les Etats-Unis, les pays émergents s’affirment, eux, sans complexes.
Avec la qualification du Ghana contre les Etats-Unis (2-1), nous semblons entrer dans l’ère des jeunes nations du football avec une redistribution des cartes. Car comment ne pas être admiratifs, quand l’Uruguay, contre laquelle la France avait pourtant fait match nul, qui regonflée à bloc, va en quart de finale grâce à son score de (2-1) contre la Corée du Sud; grâce aux deux buts que lui a offerts Luis Suarez. Ce qui n’est pas sans nous rappeler les deux buts de notre défenseur Lillian Thuram en 1998 et la liesse populaire qui s'en était suivie.
Dimanche 27 juin l’Allemagne affrontera l’Angleterre et le Mexique l’Argentine. Lundi les Pays-Bas joueront contre la Slovaquie et le Brésil contre le Chili. Mardi le Paraguay sera contre le Japon et l’Espagne contre le Portugal.
Les Black Stars du Ghana affronteront l’Uruguay le Vendredi 2 juillet.
Nous avons assisté pendant ce Mondial à de nombreux revirements de situation et nous ne sommes certainement pas encore au bout de nos surprises. Qui oserait maintenant parier sur les valeurs sures du football ?
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