La SNCF a accusé une perte d’un milliard d’euros pour 2009 ; qui peut être analysée de façon pragmatique :
· 721 millions d’euros de dépréciation d’actif pour le fret et 245 millions d’euros pour les infrastructures ; soit 966 millions de dévaluation secs, en une seule année.
· Une baisse de marge de 1, 151 milliards d’euros, due à l’augmentation des péages du RFF (Réseau Ferré de France) pour la circulation des TGV.
· La crise.
· Mais surtout, on a dissocié la fonction exploitation de la fonction transport ; l'une devant générer des profits, l’autre devant se contenter de l’entretien du réseau.
Un Bilan comptable à multiples interprétations, alors que des ponctions de plus en plus importantes sont faites sur un système de transport d’intérêt public, face à un mode de gestion où seul le résultat comptable prime. Ce qui pourrait rapidement créer des accidents en cascade, justifiés par un matériel qu’il est de moins en moins rentable d’entretenir.
L’usager afin de soutenir un système de transport, apparemment non rentable, pourrait être, une fois de plus, sollicité.