16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 23:41

 

 

la bourse de paris

 

 

Une légère baisse de l’euro a suivi l’annonce de cet évènement, mais pas seulement, le CAC40 a lui aussi réagi ainsi que les indices sectoriels: 

 

Indices au 16 Mai 2011

libellé

cours

variation

variation 01/01

 

CAC 40

3.989,82

-0,72%

+5,63%

composition

SBF 120

3.006,25

-0,65%

+5,76%

composition

CAC All-Tradable

2.945,83

-0,64%

+5,86%

composition

EURONEXT 100 INDEX

714,49

-0,54%

+3,99%

composition

CAC Next 20

6.113,71

+0,01%

+4,89%

composition

CAC Mid 60

7.755,29

-0,50%

+7,74%

composition

CAC Small

7.592,45

-0,38%

+16,58%

composition

CAC Mid&Small

7.777,79

-0,48%

+8,63%

composition

 

indices sectoriels

libellé

cours

variation

variation 01/01

 

MATERIAUX DE BASE

1.763,70

-0,69%

-1,61%

 

BIENS DE CONSOMMATION

1.258,20

-0,54%

+3,42%

 

SERVICES

884,33

-0,59%

-0,74%

 

FINANCES

665,08

-1,33%

+10,31%

 

HYGIENE ET SANTE

873,42

-3,57%

+16,67%

 

INDUSTRIELS

1.175,51

-0,77%

+9,34%

 

PETROLE ET GAZ

811,68

-0,47%

+2,64%

 

TECHNOLOGIE

758,08

-0,69%

+25,12%

 

TELECOMMUNICATIONS

749,13

-0,28%

-0,16%

 

SERVICE AUX COLLECTIVITES

954,13

-0,65%

-2,75%

 

Source : Orange

La présence de l’Européen Dominique Strauss-Kahn avait permis pour la première fois dans l’histoire du FMI que l’institution s’engage après plusieurs décennies pour venir en aide aux pays européens.
Le FMI  l’avait fait à concurrence  d'une participation d’un tiers pour les 110 milliards d'euros accordés à la Grèce en avril 2010, et dans les mêmes conditions, pour les  85 milliards octroyés à l’Irlande en novembre 2010 ; ces derniersdevant être étalés en un prêt sur 10 ans.
Le 16 mai 2011, toujours à même concurrence, 78 milliards ont été débloqués pour le Portugal et 50 autres milliards  pour la Grèce.   
Le Portugal devra mettre en place un plan de rigueur drastique pour les trois ans à venir.
La Grèce, elle, s’est engagée à privatiser pour ce montant afin d’être en mesure d’effectuer le remboursement de sa dette. Certains lui suggèreraient même de vendre quelques unes de ses îles afin d’en  résorber le solde.
Mais, alors que la petite histoire fait le tour du monde, dans les faits cela entraîne un  affaiblissement certain de l’Europe avec un avocat aussi puissant que Dominique Strauss-Kahn qui, en tant que patron du FMI, n’ignorait rien de la cuisine interne des Etats et surtout de la nature de leurs difficultés et du montant exact de leur dette.
Cette affaire a été,  quoi qu'il en soit, suffisamment gonflée pour l'empêcher de participer à l’Euro Groupe et le met également dans l’impossibilité de se présenter aux primaires de son parti. Alors que la Police américaine semble s'être d'ores et déjà entendue avec la presse d'Outre-Atlantique pour donner un impact médiatique maximal à son arrestation et qu'aucune étape de l'instruction ne semble devoir être tenu secrète.
 Il est vrai que, que ce soit en tant que patron du FMI ou en tant que Président français, Dominique Strauss-Kahn ne pouvait être que gênant pour certains pays avec une connaissance trop approfondie des dossiers. En outre, il conférait à l’Europe économique et politique un poids inapproprié en ces temps de crise.
La décrédibilisation de l’actuel patron du FMI est certaine, quelque soit l’issue du procès.
Il reste seulement à espérer que son intégrité physique ne pâtira pas de son passage dans les geoles américaines.
Le prochain patron de l’institution  risque d’être Américain, ou du moins devra comme l'Europe est le principal bailleur du FMI être cmplètement acquis à la cause américaine.

Christine  Lagarde peut-elle devenir le prochain Directeur du FMI ? 

 

  

http://emploi.france5.fr/emploi/metiers/droit-gestion/10307265-fr.php

 

Ce scandale arriverait à point nommé. alors que les Etats-Unis se trouvent dans l’impossibilité de rembourser leurs dettes.  
Article postérieur:

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/05/18/04016-20110518ARTFIG00343-les-etats-unis-pressent-le-fmi-de-remplacer-dsk.php

À moins que la Chine, le plus gros créancier des Etats-Unis, appuyée par les pays de la BRIC, ne pèse de tout son poids dans la balance afin de l’emporter. Mais celle-ci novice en stratégie géopolitique  ne fera certainement pas le poids. 
Quelque soit maintenant la culpabilité ou l’innocence de Dominique Strauss-Kahn, les dés sont déjà jetés.
Articles précedents:

 

Finance : Auront-ils l’Euro ?

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 18:16

 

Assorted international currencies 165

 

 

Les mesures d’austérité prises dernièrement par le Premier Ministre britannique David Cameron n’ont pas évité à la livre de reculer face au dollar  et à l’euro.

 

La monnaie européenne continue à se renforcer face au yen et au dollar.

 

Le yuan chinois, lui, s’est légèrement raffermi face au dollar. D’autant plus que Le pays du Soleil Levant reste le premier créancier des Etats-Unis.

Cette tendance devrait se confirmer, dans la mesure la Fed à décidé de soutenir l’économie américaine, ce qui boostera les exportations et par là-même, l’utilisation du dollar ; entraînant, par voie de conséquence, une circulation accrue de la devise américaine.

Cet affaiblissement du billet vert s’explique également en partie, par la mise en difficulté  de Barack Obama lors des élections de novembre. Le Président démocrate se retrouve affaibli face à ses adversaires pour n’avoir pas par exemple tenu ses promesses pour le retrait des troupes américaines d’Afghanistan  ou pour la fermeture du camp de Guantanamo, alors que les chiffres du chômage continuent à s’envoler outre-Atlantique.

 

Articles précédents :

 

Politique Internationale : Virage à droite toute

 

Finance : Ne faudrait-il pas dévaluer l’euro ?

 

Politique Internationale : La signature politique de Barack Obama

 

Finance : L’échec de l’euro des 16 dans l’Europe des 27

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 10:42

1 euro

 

 

 

Alors que divers mouvements sociaux, s’érigeant contre les mesures d’austérité, agitent les pays du Sud de l’Europe et que la Roumanie a d’ores et déjà augmenté son taux de TVA à 25 % afin de satisfaire aux exigences du FMI, nous apprenons que la France, bien qu’ayant une croissance en recul au premier trimestre 2010, présente néanmoins des chiffres moins catastrophique qu’ils n'auraient pu l’être ; grâce à ses exportations boostées par la dévaluation forcée de l’euro.

 

 

Mais certains diraient qu’un euro trop faible alourdirait notre facture énergétique et accroitrait, en augmentant nos taux d’intérêts, notre dette vis-à-vis du reste du monde. Et alors que le chiffre réel du chômage en France avoisinerait plutôt les quatre millions d'individus, le travail industriel s’exporte de plus en plus vers les pays émergents.  Nous nous dirigeons donc, d'ici une décennie, vers un désert industriel local. Parallèlement à cela, en Italie, Fiat a récemment rapatrié une partie de sa production étrangère, afin de préserver l'emploi, contre des sacrifices fianciers consentis par ses salariés.

 

 

Mais quelle carte reste-il encore à jouer à l'Europe pour rétablir la confiance et engranger les recettes fiscales nécessaires à sa sortie de crise ?

 

 

Chez nous, de timides mesures ou petites économies essaient bien de réajuster les finances publiques. Mais la suppréssion de la Taxe professionnelle alourdit déjà lourdement le déficit de certaines villes. Ainsi la Ville de Saint-Denis dans le 9-3 a du voter un budget en déficit de 75 millions d'euros. Budget bien sûr contesté par la Cour des Comptes. Mais le Maire de Saint-Denis (P.S) affirme avoir déjà supprimé, et  bien avant que l'Elysée ne le fasse, certaines manifestations jugées trop coûteuses, et remis les loges attribuées à la Ville par le Stade de France. Il demande donc à l'Etat de mettre la main à la poche pour compenser ce manque à gagner. Car il est évident que seules les recettes du Capital seront susceptibles de sortir les pays de la crise. 

 

 

 Culture : La finance revisitée par Denis Consigny, « Et s’il suffisait … » aux Editions du Pré du Plain

 

 

Lors de la réunion du G20, c’est le message que tenteront de faire passer les dirigeants européens. Mais nous savons d’ores et déjà que les Etats-Unis, le Canada, la Russie ou la Chine s’y opposeront. Or de telles mesures ne peuvent être applicables et opérantes que s’il y accord et concertation, au moins entre  tous les Etats présents à Toronto.  

 

 

 

 

Les pays du G20 :

 

http://experts-univers.com/quels-sont-pays-g20.html

 

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100625.OBS6115/les-deficits-budgetaires-au-menu-du-g20-a-toronto.html

 

Articles précédents :

 

Finance : A la recherche des niches fiscales

Finance : Les besoins réels de la Grèce

Finance : L’échec de l’euro des 16 dans l’Europe des 27

 

  Articles annexes :

 

http://actu.orange.fr/a-la-une/sarkozy-supprime-la-garden-party-du-14-juillet_572560.html

 

 

 

Partager cet article
Repost0
12 juin 2010 6 12 /06 /juin /2010 18:48

 

France-Paris-Assemblee-Nationale-2

 

 

 

Comme la France se doit de trouver 100 milliards d’euros d’ici trois ans ; afin de se conformer aux exigences du Traité de Maastricht et juguler notre dette, le Premier Ministre François Fillon est à la recherche de différentes niches fiscales qui permettraient à notre pays de faire des économies substantielles.

  

Tous les citoyens, comme c’est déjà le cas en Grèce, au Portugal ou en Espagne sont donc priés de faire preuve de la plus grande probité, afin d’aider à réduire  la dette nationale. Certains ont déjà diminué  les salaires de leurs Ministres d’un pourcentage substantiel.

Et Nana Mouskouri, l’ex-eurodéputée a  déjà offert la totalité de sa retraite européenne à la Grèce afin de l’aider à juguler sa dette.

 

Mais, en France nous pouvons faire beaucoup mieux, tous partis confondus.

 

Comme par exemple la nouvelle indemnité chômage de nos députés, acquise depuis le 1er février 2007, soit 60 mois d’indemnités au lieu de 6 précédemment, correspondant à un pactole de 417 620 euros répartis sur 5 ans, soit 6952, 91 euros brut, donc 5177, 66 euros net, payés mensuellement à nos députés non réélus. Comme il n’y a aucune obligation de pointage, ni de vérification de recherche effective d’emploi, cela pourrait être considéré comme un revenu et des avantages régaliens, qui pourraient être facilement supprimés. Surtout que si ces derniers ne sont plus réélus, ils continueront néanmoins, selon les nouveaux dispositifs, de toucher 1390 euros à vie après un simple mandat de 5 ans.

 

 D'autant plus que la dette publique de la France, contrairement à celle des autres Pays de la zône euro, sert uniquement au financement des dépenses courantes. En d'autres mots, la France vit bien au-dessus de ses moyens et pratique ce que l'on peut appeler " le credit revolving" quand cela s'applique à la micro-économie des ménages.

 

  Dette publique france %25 du PIB

Dette publique de la France en milliards d'euros

[qui s'est créée et continue à croître depuis la Présidence de  VGE ]

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dette_publique

 

 

L’impôt dans l’Europe des 27

 

http://grain-de-sel.cultureforum.net/pratiques-culturelles-f9/dans-quel-pays-est-ce-que-l-on-paie-le-plus-d-impots-t7469.htm

 

  

Le Statut si particulier de Saint-Barthélemy [Ile faisant auparavant partie de l’Archipel guadeloupéen]:

 

http://www.monde-diplomatique.fr/2006/01/CHAUVIN/13141

 

Ou encore :

 

http://www.cabinetfiscal.com/fr/vivre-ailleurs-sans-avoir-d-impots-a-payer.html

 

 

La fiscalité des Emirats  :

 

http://www.interex.fr/fr/fiches-pays/emirats-arabes-unis/fiscalite-comptabilite

 

La fiscalité en RPDC :

 

http://www.korea-dpr.com/users/switzerland/korea_economy/2010-02/economie_2010-02-13_paye_sans_impot_fr.pdf

 

 

 Chantal Sayegh-Dursus

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 17:57

 

drapeau européen

 

 

Entre les 25 milliards annoncés hier, et les 100 à 120 milliards d' aujourd’hui, qui lui seraient nécessaires pour survivre à la crise, nul ne sait exactement à ce jour les besoins réels de la Grèce.

 

 

 Alors que les Grecs manifestent encore dans les rues contre les mesures d’austérité qui leur sont exigées par leur gouvernement; le remboursement probable de ces emprunts semble se baser d’avantage sur le vœu pieu d'une volonté de restructuration de l’économie grecque par ses dirigeants que sur une réalité avérée. Car c'est tout le système de fonctionnement de l’économie grecque qui devrait être totalement repensé et refondu avant tout nouvel emprunt.

 

 

En outre, cette faiblesse de la Grèce met en exergue  des paramètres extérieurs, qui ne peuvent lui être imputables, tels la spéculation des marchés financiers américains ; paramètres non préhensiles par la zone euro. Et tout laisse à craindre que les manipulations des marchés utilisées hier, ne se refassent encore demain. Car pour l’instant la clé du problème ne semble pas avoir été trouvée. Autrement dit, une régulation plus vertueuse de ces marchés financiers  américains et un système de notation purement européen.

 

 

Et il semblerait que l’on se trouve dans une situation telle ;  comme  si l’Europe se révélait impuissante à jouer le rôle qui aurait du être le sien vis-à-vis du Monde économique et financier ; se bornant à légiférer pour reporter sur ses États membres la rude loi des fluctuations des marchés extérieurs.

 

 

Articles précédents:

 

Finance : L’échec de l’euro des 17 dans l’Europe des 27

 

http://alternatives-economiques.fr/blogs/lipietz/2010/04/30/preparons-studieusement-la-celebration-du-ve-anniversaire-du-29-mai/

 

 

Partager cet article
Repost0
8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 18:41

 

Euro-5r

 

 

 

 

 

Sur 27 pays de l’Union, 16 ont maintenant adhéré à l’euro, mais cela ne se fait pas sans contradiction et grincements de dents. Car il était prévisible que les conditions d’entrée dans la zone euro ne pouvaient aller sans certains sacrifices. Mais il est également certain que l’euro est un pas obligé vers un mode de gouvernance économique et politique homogène et unique pour tous les pays de l’Europe des 27.

 

Certains pays, se présentent en dirigeants naturels de la zone euro, d’autres en éternels assistés, qui attendent tout de l’Euro et de l'Europe. Ce qui rend difficile   la pérennisation d’une monnaie unique dans un ensemble aussi disparate. Surtout quand l’Euro à la prétention de représenter, à égalité, chaque pays de l’union. Ce qui est objectivement, et dans les faits, tout à fait fallacieux.

 

Car, dans la réalité, l’Europe reste un conglomérat d’intérêts où chacun entend  tirer son épingle du jeu. Surtout, lorsque des négociations juteuses sont en cours. Comme ce fut le cas, par exemple, de  l’Allemagne pour l’acheminement du  gaz russe ou sa volonté d’accords uniquement bilatéraux avec les anciens pays du  bloc soviétique. Sans que cela ne la gêne aucunement pour se porter contre les accords des pays de la méditerranée et même de les torpiller, car les jugeant non-européens. Accords qui auraient pourtant apporté une goulée d’air aux pays de la méditerranée ;  notamment à la Grèce.

 

Certains pays de l’union n’hésitent pas non plus à se faire une concurrence déloyale, en tirant, par exemple, les prix vers le bas.  Donc l’Europe a du mal à se construire,  sous fond de mésentente, et surtout à trouver un mode gouvernance économique et politique concerté et viable.

 

 En outre, les Agences de notation qui décident de la solvabilité des pays sont toutes américaines. D’où une  fluctuation l’euro dans le sens de leurs intérêts, qui sont souvent spéculatifs ; expliquant leur acharnement récent contre la Grèce. Ce qui rend plus urgent que jamais la création d’une  Agence de notation Européenne.  

 

 

 

Chantal Sayegh-Dursus

 

 

Articles précédents:

 

Finance : Les limites de la Banque Centrale Européenne

 

 

Partager cet article
Repost0
19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 22:47


LOGO BCE

 

 

 

La crise grecque a montré les lacunes de la BCE. Mais la création d’un Fonds monétaire européen, ayant une fonction d’entraide pour les pays de l’Union européenne en difficulté nécessiterait une modification du traité européen. Ce que la France et L’Allemagne sont réticentes à promouvoir. L’Allemagne, elle, préférerait une coordination économique de surveillance des pays faisant partie de la zone euro.


 

La Banque Centrale Européenne ne peut  pas, en l’état, se substituer au FMI, tout simplement parce que l’objectif principal et unique de la BCE est de maintenir le Taux d’inflation en dessous de 2% dans la zone euro. Les altermondialistes lui ont d'ailleurs reproché de ne point  s’intéresser au taux de chômage par pays, et encore moins aux problèmes de croissance économique que peuvent rencontrer certains pays de l’union.



Donc seul un Fonds Monétaire Européen pourrait y surseoir, mais beaucoup le voient comme un moyen d’organiser la faillite d’un pays à l’intérieur de la zone euro, car le traité européen ne prévoit pas pour l’instant qu’un pays en difficulté puisse en sortir ; et c’est toute la fragilité de l’édifice qui est ainsi pointée du doigt.


La zone euro a cru trop vite et surtout sans contrôle,  car elle a permis à des pays ayant besoin d’un certain temps d’adaptation d’y entrer, sans en connaître les règles de bonne gouvernance économique ; hypothéquant ainsi leur possibilité de flexibilité face à la crise, et surtout en faisant abstraction de leurs problèmes de croissance spécifiques.


Articles précédents:

Finance : La Grèce a décidé de réagir

Finance : Auront-ils l’Euro ?

Finance : Un répit pour la Grèce

Finance : Va-t-on vers une dévaluation de l'euro

Finance : Ils ne comprendront jamais

Finance : L'euro entraine la Bourse de Paris à la baisse


 
 

 

Partager cet article
Repost0
3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 22:51

drapeau européen


Le Gouvernement Grec a décidé de prendre des mesures afin de présenter un dossier cohérent à ses partenaires européens dont il sollicite l’aide. Parmi ses principaux créanciers : l’Allemagne et la France. Sur les 25 milliards requis, il a introduit de nouvelles mesures, qui devraient permettre à son pays d’économiser 4,8 milliards d’euros. Ces dernières assez drastiques, consisteraient, entre autres, à geler les retraites du secteur public et privé, et à relever de 2% le taux de TVA, tout en augmentant  de 20% les taxes  sur l’alcool et le tabac. Ce qui ferait diminuer le déficit public de 4% du PIB  cette année.
Si les efforts consentis sont jugés insuffisants, il n’est pas exclus que la Grèce doive recourir à très court terme au FMI. 

Cependant ces mesures de bonne volonté ne tienne pas compte de la réalité micro-économique de la  Grèce. Car, le pays tout en intégrant l’Europe a gardé son mode de fonctionnement propre. Et il est à craindre que le relèvement des taux de TVA n’augmente encore l’économie parallèle qui a toujours existé en Grèce, et n’encourage encore d’avantage les prestataires à multiplier les opérations sous le manteau.  Les seuls qui paieront réellement la note seront les retraités et les salariés, alors que les salaires grecs restent dans la moyenne basse des plus anciens pays de la communauté européenne. Ce qui a déclenché une série des mouvements sociaux ou retraités et syndicats salariés se sont retrouvés au coude à coude.

 

 

 

Salaire minimum légal en Europe

 

 

Pays

En euros

En parité de
pouvoir d'achat

Pourcentage de salariés percevant le salaire minimum en 2005

 

 

Belgique

1.259

1.203

NC

 

 

Bulgarie

92

216

16,0 %

 

 

Estonie

230

362

4,8 %

 

 

Espagne

666

724

0,8 %

 

 

France

1.254

1.150

16,8 %

 

 

Grèce

668

768

NC

 

 

Hongrie

258

423

8,0 %

 

 

Irlande

1.403

1.141

3,3 %

 

 

Lettonie

172

310

12,0 %

 

 

Lituanie

174

324

10,3 %

 

 

Luxembourg

1.570

1.503

11,0 %

 

 

Malte

585

805

1,5 %

 

 

Pays-Bas

1.301

1.244

2,2 %

 

 

Pologne

246

389

2,9 %

 

 

Portugal

470

546

4,7 %

 

 

République Tchèque

288

465

2,0 %

 

 

Roumanie

114

204

9,7 %

 

 

Royaume-Uni

1.361

1.292

1,8 %

 

 

Slovaquie

217

351

1,7 %

 

 

Slovénie

522

701

2,8 %

 

 

Source : Eurostat / janvier 2007

 


 



Face aux 300 milliards de dette, de la Grèce,  Nana Mouskouri, résidente Suisse, a décidé d’apporter sa  contribution au redressement financier de son pays. Elle offre le montant de sa pension de retraite d’Eurodéputée  pour la fonction qu’elle y a occupée pendant 5 ans. Ce qui pourrait prêter à sourire, mais pas tant que cela :



http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2009-05-19/revelations-les-retraites-en-or-des-hauts-fonctionnaires-europeens/916/0/344867

Partager cet article
Repost0
26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 22:53


1 euro

Malgré le plan européen de soutient à la Grèce les places fortes américaines voudraient ramener l’euro à la même parité que le dollar. Est-ce une simple spéculation de golden boys pour faire un coup, ou une stratégie financière  américaine globale, visant des objectifs plus ciblés ? 

Il est certain que le manque d’homogénéité économique et politique de l’Europe est une faiblesse en soi. Tant que l’on pourra jouer un pays  contre l’autre, tout pourra être tenté. Mais la puissance des 27 réunis peut tout au plus vaciller, sans pour autant s’effondrer. Au contraire, sa diversité, dans la crise actuelle, permet des gouvernances fortes, qui peuvent toujours venir en renfort aux  pays les plus fragiles. De plus, des États comme l’Allemagne ou le Nord de l’Europe tirent l’ensemble vers le haut; malgré la gestion parfois erratique de certains  pays du Sud. Donc les déficits commerciaux ne pourront pas  tout à fait expulser un pays hors de la zone euro, ou mieux encore affaiblir tous les pays à la fois ; en tout cas pas suffisamment pour causer un effondrement de la devise européenne.

En outre, les américains n'ont plus les moyens de déstabiliser l'euro, puisque leur monnaie n’est plus crédible au niveau mondial, à cause de leur endettement endémique. Et,  lors des réunions du G8 ou du G20, il est souvent question de trouver une devise de substitution au dollar.
La Chine, qui commence tout juste à s’équiper, considère le dollar comme une simple devise de troc, pour des biens de consommation dont elle a encore besoin.
Mais à l'intérieur de la BRIC[ Brésil, Russie, Inde et Chine], elle préfère accepter les devises de ses différents partenaires.  

Les spéculateurs des hedge funds américains peuvent tout au plus essayer un effet de levier afin de récupérer une mise plus importante. 

Car l’Euro se présente peu à peu comme une monnaie plus crédible que le dollar ; en attendant la définition et la création d’une monnaie mondiale acceptée par tous.

Liens hypertexte :Finance : Ils ne comprendront jamais




Partager cet article
Repost0
20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 23:45

drapeau européen



Brève:

Les pays de la zone euro prêteraient 25 milliards d’euros à la Grèce, mais sous certaines conditions (Source l’hebdomadaire allemand Der Spiegel).


L’aide de chaque pays varierait en fonction de sa participation à la BCE (la Banque Centrale Européenne).


Mais la Grèce reproche à l’Europe de ne pas avoir créé d’indicateurs d’alerte et de contrôle, permettant la transparence des comptes des Etats membres.

 

Partager cet article
Repost0

L' ESPRIT D'ACTU

Des analyses et des faits qui mettent en perspective  notre Monde tel qu'il se dessine et nous aident à nous projeter vers ce que nous en faisons pour demain

drapeau européen

Rechercher

Articles

 Economie, Social, Politique, Finance, , Education, Société, Culture, Nouvelles Technologies, Sport, Météo 

Archives