Après l’action entreprise en Afghanistan contre Oussama Ben Laden et réalisée avec brio, alors que Georges Bush, le précédent Président américain, aurait sacrifié sans état d’âme l'un de ses bras pour que cela se passe sous son mandat présidentiel. Mais lui, Barack Obama, avait l’air tendu, anxieux même. Il arborait un air soucieux, avait les lèvres serrées et le regard sombre. Un rictus de dégoût que l’on ne lui connaissait pas déformait ses traits : Il avait du ordonner le meurtre d’un homme… pour raison d’Etat.
Ben Laden avait été pourtant l’instigateur du 11 septembre 2001 et la guerre d’Afghanistan avait été bien déclenchée pour le traquer.
Mais cette manière de procéder ne correspondait pas à l'éthique d'Obama, pas plus que le camp de Guantanamo qu’il avait finalement décidé de maintenir cependant pour « raison de sécurité d’Etat ». Car en tant que Président des Etats-Unis d’Amérique il avait du assumer son rôle.
En outre, n’avait-il pas promis lors de sa campagne présidentielle de sortir son pays des guerres où l’avait entraîné son prédécesseur et qui creusaient chaque jour d’avantage le déficit des caisses du Trésor américain.
Il avait, en effet, hérité d’une économie exsangue ; léguée par Georges Bush, et d’une Réserve d’or certainement complètement vide, le tout accompagné d’un endettement abyssal, que toutes les taxes et impôts qu’il pourrait lever, feraient apparaître la crise grecque comme une broutille comparée à la faillite totale où se trouve actuellement les Etats-Unis d'Amérique.
Les mesures du FMI si elles étaient appliquées avec la même rigueur qu’ailleurs créerait un effondrement sans précédent de la Nation américaine ; qui pourrait seulement être comparée avec la chute de l’Union soviétique.
A n’importe quelle période de son histoire (exception faite de l'époque de Jimmy Carter) les services secrets américains auraient déclenché et manipulé des actions que seuls les livres de fiction (S.A.S) osent montrer les rouages.
Que lui reste-t-il donc comme action à Barack Obama selon l’éthique qui est la sienne ?
Temporiser et espérer qu’un nouveau Directeur du FMI… à l’écoute des problèmes américains, puisse lui donner le temps… donner le temps au pays d’attendre la reprise, de se hisser peu à peu hors de l’abyme qui se creuse chaque jour d’avantage sous ses pieds.
Des liens de toujours avec la Grande-Bretagne et des liens de confiance récents avec l’hexagone, leur ont permis de bâtir une stratégie temporaire, de temporiser encore un peu, avant la grande crise, le Grand Clash ; à moins que la reprise sur laquelle il mise tant se déclenche enfin.
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