3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 11:33

 

BARAK OBAMA 1

 

 

 

Après l’action entreprise en Afghanistan contre Oussama Ben Laden et réalisée avec brio, alors que Georges Bush, le précédent Président américain, aurait  sacrifié sans état d’âme l'un de ses bras pour que cela se passe sous son mandat présidentiel. Mais lui, Barack Obama, avait l’air tendu, anxieux même. Il arborait un air soucieux, avait les lèvres serrées et le  regard sombre. Un rictus de dégoût que l’on ne lui connaissait pas déformait ses traits : Il avait du ordonner le meurtre d’un homme… pour raison d’Etat.

Ben  Laden avait été pourtant l’instigateur du 11 septembre 2001 et la guerre d’Afghanistan avait été bien déclenchée pour le traquer.

Mais cette manière de procéder ne correspondait pas à l'éthique d'Obama, pas plus que le camp de Guantanamo qu’il avait finalement décidé de maintenir cependant pour « raison de sécurité d’Etat ».  Car en tant que Président des Etats-Unis d’Amérique il avait du assumer son rôle.

En outre, n’avait-il pas promis lors de sa campagne présidentielle de sortir son pays des guerres où l’avait entraîné son prédécesseur et qui creusaient chaque jour d’avantage le déficit des caisses du Trésor américain.

 

 

Il avait, en effet,  hérité d’une économie exsangue ; léguée par Georges Bush, et d’une Réserve d’or certainement  complètement vide, le tout accompagné d’un endettement abyssal, que toutes les taxes et impôts qu’il pourrait lever, feraient apparaître la crise grecque comme une broutille comparée à la faillite totale où se trouve actuellement les Etats-Unis d'Amérique.

 

 

Les mesures du FMI si elles étaient appliquées avec la même rigueur qu’ailleurs créerait un effondrement sans précédent de la Nation américaine ; qui pourrait seulement être comparée avec la chute de l’Union soviétique.

 

 

A n’importe quelle période  de son histoire (exception faite de l'époque de Jimmy Carter) les services secrets américains auraient déclenché et manipulé des  actions que seuls les livres de fiction (S.A.S) osent montrer les rouages.

 

 

Que lui reste-t-il donc comme action à Barack Obama  selon l’éthique qui est la sienne ?

 

 

Temporiser et espérer qu’un nouveau Directeur du FMI… à l’écoute des problèmes américains, puisse lui donner le temps… donner le temps au pays d’attendre la reprise, de se hisser peu à peu hors de l’abyme qui se creuse chaque jour d’avantage sous ses pieds.

Des liens de toujours avec la Grande-Bretagne et des liens de confiance récents avec l’hexagone, leur ont permis de bâtir une stratégie temporaire, de temporiser encore un peu, avant la grande crise, le Grand Clash ; à moins que la reprise sur laquelle il mise tant se déclenche enfin.

 

 

 

Articles précédents: 

 

Actualités Internationales : La police et la justice américaines « entre fiction et réalité »

 

 

Finance : Incidence sur la Bourse des déboires du patron du FMI/ A qui profitera sa mise en examen ?

 

 

Actualités Internationales : Quelle marge de manœuvre pour Barack Obama ?

 

 

Politique Internationale : La signature politique de Barack Obama

 

 

 

 

 

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commentaires

C
<br /> <br /> Difficile de comprendre l'économie en étant de la base. Mais le président Obama est Américain avant tout ; et n'est pas certain de garder la tête du monde devant les pays en émergences (BRIC)<br /> l'Oncle Sam est toujours en guerre, et Guantanamo n'est pas fermé; est-il frileux dans sa politique ou a t'il les mains liées par les grands banquiers de la planéte.<br /> <br /> <br /> C.Dutasta<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
<br /> <br /> OOPS ! Peut-être ?<br /> <br /> <br /> <br />

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